On a testé la BMW I3, en avance sur son époque ?
Suite à notre test de la Hyundai Ioniq et Tesla Model S, nous poursuivons nos tests de voitures électrique en vous présentant la BMW I3.
Au programme: Un look sympa, une qualité de fabrication digne d’un haut de gamme, des performances au rendez-vous …
Look : sympa
L’habitacle de la I3 se veut sobre. BMW nous propose un éventail intéressant de coloris pour la personnalisation intérieure ainsi que pour la matière du tableau de bord (le tout restant écologique puisque l’utilisation de matériaux recyclés est privilégiée).
De l’extérieur, les coloris « doubles tons » proposés rendent chaque I3 unique et assez spéciale au premier regard.
Les tarifs de la I3 sont relativement élevés, le prix de départ étant de 38.800€ pour la version électrique et de 43.350€ pour la version hybride dotée d’un moteur de 650cc qui agit comme prolongateur d’autonomie. Sans oublier la version I3s légèrement plus performante mais qui arbore un prix encore plus élevé. Tenez compte qu’il faut y ajouter en plus les équipements, ce qui nous fait dépasser la barre des 50.000€. Plutôt cher pour une citadine.
Qualité intérieure / visibilité : Spacieux à l’avant
L’habitacle de la BMW I3 est mieux finalisé que la plupart des autres véhicules de la marque car il inclut des matériaux de première qualité. Le tableau de bord est constitué d’un revêtement fait de plantes séchées et de fibres de carbone. Celui-ci est assez bas contrairement à la concurrence, le compteur est un simple écran numérique situé derrière le volant au lieu d’un conteur intégré, ce qui donne une impression d’habitacle plus conséquent qu’il en a l’air.
Les sièges avant sont confortables malgré l’absence d’un support lombaire ajustable et l’habitacle avant donne un ressenti de spaciosité grâce à son toit en dôme. L’espace à l’arrière est assez restreint au niveau des jambes bien que celui-ci paraisse assez grand. Les portières antagonistes permettent un gain d’espace, créant une ouverture assez large pour charger facilement l’arrière du véhicule. Cela peut toutefois s’avérer être gênant au moment où les passagers assis à l’arrière veulent descendre du véhicule car il faut impérativement ouvrir la porte avant. Pas si pratique en fin de compte …
Au niveau du coffre on se retrouve avec un espace assez restreint, ce qui est à prévoir avec une voiture de cette taille. Celui-ci à une capacité de 250L et 1 100L avec les sièges arrières rabattus.
A l’avant du véhicule, on retrouve un petit espace de rangement, facilement accessible, qui permet d’accueillir les câbles de chargement pour la voiture. Ce rangement est plutôt pratique car il évite que les câbles de chargement se retrouvent perdus dans le coffre ou occupent de la place inutilement.
Conduite : Suspensions fermes
Malgré ses suspensions assez fermes, la taille de l’I3 favorise un usage en ville, le stationnement est d’ailleurs facilité grâce à sa taille. Des capteurs avant, une caméra de recul et un système de stationnement automatique sont disponibles grâce au système Park Assist (en option).
Il est également impressionnant que BMW inclue des phares à LED de série sur chaque I3. Ils donnent une lumière plus brillante et plus large que des phares basiques.
Le système multimédia
La BMW I3 inclut un écran de bord de 10.2” avec Sat-nav, DAB radio, un port USB et Bluetooth. Le système est contrôlé à l’aide d’une console se trouvant entre les deux fauteuils avant, présente dans la plupart des véhicules de la marque.
Le compteur est également un écran qui selon nous, manque de design pour une voiture électrique de cette gamme de prix.
Performances
Concernant les performances, la BMW i3 s’en sort très bien. Le modèle que nous avons essayé et ses 170ch lui permettent de se propulser de 0 à 100 en 7,7 sec, plus rapide que la moyenne pour effectuer des dépassement en toute sécurité. 3 modes de conduite différents sont proposés : Confort, qui délivre le maximum de la puissance, Eco Pro et Eco Pro+ qui sont uniquement adaptés pour la ville dû à la limitation de vitesse.
Combiné à cette bonne accélération, il ne faut pas oublier le frein puissant mais aussi le frein moteur très performant qui va permettre de recharger les batteries pendant un ralentissement. Après une très brève période d’adaptation, conduire en jouant uniquement avec l’accélérateur devient très plaisant.
Durant notre période d’essai, nous avons effectué un test d’autonomie. Le Cruise Control étant réglé à 120km/h et la climatisation réglée sur 21°c (température extérieure de 28°c), nous avons parcouru une distance de 180km ce qui est plutôt proche des 200km annoncés par BMW. Quant à la version avec le prolongateur d’autonomie, celui-ci permet d’atteindre les 300km, c’est bien évidemment cette version qui sera conseillée.
Conclusion
Si l’on prend en compte l’accélération et les reprises, et non la vitesse de pointe, la BMW I3 offre des performances honorables. De plus, elle tient ses promesses en ville notamment de par son autonomie ainsi que sa réactivité. Notons également que grâce au frein moteur, l’utilisation du frein devient optionnel. Il ne s’agit certainement pas d’une voiture familiale mais convient toutefois très bien à un mode de vie urbain.
C’est principalement grâce à son moteur thermique (en option à 4500€) que cette citadine électrique garde une longueur d’avance sur la concurrence…